Muabilayi

Les femmes on les vise,
 On les vandalise et les terrorise
 On les abuse, les brutalise et les diabolise
 On les utilise, les médiatise et les sexualise
 comme des marchandises
 Pour les dominer, on les maltraita-lise
 Je regrette qu'on barbarise,
 qu'on banalise et qu'on systématise (la profanation de la femme),
 Voilà, je globalise mon analyse
 Quand j'étais petit
 Mon village m'avait dit
 Que la femme était un être sacrée
 Et qu'elle gardait le secret de la vie
 Oh là là la la la maman na ngai
 -Quand j'étais petit
 Mon village m'avait dit
 Qu'il fallait traiter la femme avec tendresse
 Et qu'il fallait la protéger sans cesse
 Oh la la la la maman na ngai
 Mwa-bilayi wanyi é
 Mwa-bilayi wanyi é
 Mwa-bilayi wanyi é
 Oh iye
 Oh iye é
 Oh iye
 Oh iye
 Femme de toutes les batailles
 Abonnée aux lignes de front
 Muraille contre tout affront
 A toi, le mérite de toute médaille
 Tu vas, tu viens, tu veille sur mes pas
 Tu pile, tu vanne, tu prépares un repas
 Tu m'as porté sur ton dos
 A tes heures de durs labeurs
 Sans te plaindre de douleurs
 Au prix de ta jeunesse et de ta beauté
 Quand j'étais petit
 Mon village m'avait dit
 Que la femme était un être sacrée
 Et qu'elle gardait le secret de la vie
 Oh la la la la la maman na ngai
 -Quand j'étais petit
 Mon village m'avait dit
 Qu'il fallait traiter la femme avec tendresse
 Et qu'il fallait la protéger sans cesse
 Oh la la la la maman na ngai
 Car la femme a peur,
 Car la femme pleur
 Et moi j'ai à mal au cœur
 Pour mes filles, pour ma femme et pour mes sœurs
 J'ai vu leurs visages aux bleus camouflés.
 leurs rêves capturés,
 leurs mots muets et leurs sourires fatigués
 ohoo la femme, la femme, la femme
 Quand j'étais petit
 Mon village m'avait dit
 Que la femme était un être sacrée
 Et qu'elle gardait le secret de la vie
 Oh la la la la la maman na ngai
 -Quand j'étais petit
 Mon village m'avait dit
 Qu'il fallait traiter la femme avec tendresse
 Et qu'il fallait la protéger sans cesse
 Oh la la la la maman na ngai