Prelude, Book I, No. 8 La fille aux cheveux de lin

Incident toujours poussés vers de nouveaux rivages dans la nuit
 éternelle emportés sans retour nous pourrons nous jamais sur l'océan
 des âges jeter l'ancre un seul jour au lac l'année à peine fini sa
 carrière et près des flots chérie qu'elle devait revoir regarde je
 viens seulement soir sur cette pierre où tu la vu s'assoir Tunisie
 c'est ainsi saulxerotte profonde Institut te briser sur le flanc
 déchiré ainsi le vent j'étais
 l'écume de tes ondes sur ses pieds adorée.
 Un soir t'en souvient-il non Voglans en silence on attendait au loin
 sur l'onde et sous les cieux que le bruit de la mer qui frappe et en
 cadence des flows harmonie tout à coup des accents Inconnus à la
 terre du rivage charmer frappèrent Les Echos les fils attentif et la
 voix qui m'est cher laissa tomber ces mots Oh temps suspend ton vol
 et vous heures propices suspendez votre cours laissez-nous savourer
 les rapides de lys les plus beaux de nos jours assez de malheur
 ici-bas vous implore coulé coulé pour et prenez avec leurs jours les
 soins qui dévore oublié les heureux mais je demande en vain quelques
 moments encore le temps m'échappe et fruits je dis à cette nuit soit
 plus longue et l'aurore va dissiper la nuit et mon donc ils m'ont
 donné leur fugitif à ton nous
 jouissons l'homme n'a point de porc le temps là.
 Deux rives il coule et nous passons pas jaloux se peut-il que ces
 moments du livre est où l'amour allons Flo nous verse le bonheur
 s'envole loin de nous de la même vitesse que le jour du malheur est
 quoi non pouvons-nous fixer au moins la trace quoi passer pour jamais
 quoi tu es tout entier perdu c'est en lui donnant c'est à qui les
 efface nous le rendra plus éternité néant passé sombre abîme que
 faites-vous des jours que vous engloutissait parlez-nous rendez-vous
 c'est exact sublime que vous nous invitez au lac Rocher rocher Millau
 et grotte forêt obscure vous que le temps épargne ou qu'il peut
 rajeunir garder cette nuit garder belle nature au moins le souvenir
 qu'il soit dans ton repos qu'ils sont dans des orages Beaulac et dans
 l'aspect déterrer un coteau énoncé noir sapin et dans ces roches
 sauvages qui pendent sur le teso ils sont dans qui frémit qui Kee
 Pass dans tes bruits de tes morts par tes morts répéter dans l'astre
 au front d'argent qui brancher la surface de ses morts clarté quel
 vin qui gémit le roseau qui soupire quel parfum léger de tonnerre
 embaumer que tout ce que l'on entend l'on
 voit où l'on respire tout dises ils ont aimés